Cette devise, René Saint Léonard, l’artiste, l’a faite sienne. Vivre pour et par l’essentiel !
René est un contemplatif,
Dans une vie antérieure (qu’il ne renie pas, bien au contraire) il côtoyait la folie, l’irrationnel, la démence, tous les déséquilibres mentaux et tous les dérèglements psychiques qui ne prédisposent pas l’humain à frôler l’essentiel. Encore moins à l’appréhender.
Diplômé en Sciences sociales, sa carrière se déroule jusqu’à la retraite, dans un Centre Psychiatrique Hospitalier. Il finira Directeur des soins après avoir été Directeur de formation et Art Thérapeute.
Mais l’essence de l’art lui fût révélé à travers une image de « l’homme à l’oreille coupée » de Vincent Van Gogh, image qu’il trouva – petit écolier qu’il était – dans un paquet de biscottes. De ce jour, il restera figé dans sa recherche de l’essentiel, sa quête du beau, de l’esthétisme et la contemplation de la nature.
Gandhi disait : « Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses »
Alors, depuis plus de cinquante ans et nonobstant sa carrière de fonctionnaire hospitalier ; René Saint Léonard peint.
Dans le silence quasi mystique de son atelier où il n’entend plus que l’essentiel, il peint. Chaque jour. Il couche sur la toile, le bois ou le papier, avec cette écriture si particulière qui est la sienne, la nature environnante de son village natal ou les souvenirs qu’il ramène de ses nombreux voyages à travers l’Europe.
Quand ce ne sont pas des rêveries lunaires ou de purs fantasmes poétiques sur lesquels viennent se poser des papillons.
« Il y a dans la peinture quelque chose de plus, qui ne s’explique pas.
Quelque chose qui est essentiel. » Pierre-Auguste Renoir.
Texte de Daniel DUVAL